Florian Dubelloy

Je t'aime tonton Florian Tu vas me manquer

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Florian est né le 17 décembre 1990 à Calais. Florian a grandi à Saint-Inglevert entouré de l'amour de ses parents et de son petit frère Benjamin. Entre Florian et Benjamin, leur relation était exceptionnelle, marquée par une complicité rare. Ensemble, ils partageaient des aventures inoubliables, comme ce fameux jour où, laissés seuls dans la cuisine par leur père, ils se sont lancés dans la préparation d'un gâteau, « sans recette ». La farine volait partout, et bien que leur mère n'ait pas été ravie en découvrant le chaos, c'était une de ces expériences qui restent gravées dans la mémoire. Leurs bêtises ne s'arrêtaient pas là. Qui pourrait oublier les descentes en toboggan improvisé sur un matelas dans les escaliers, ou encore les balades en vélo, où Benjamin, fier de son nouveau vélo, est revenu tout couvert de boue après une aventure en forêt ? Et bien sûr, ces longues promenades à vélo jusqu'au cap Gris-Nez ou au cap Blanc-Nez, qui témoignent de leur goût pour l’aventure. Florian a fait ses études au lycée Branly à Boulogne-sur-Mer, où il a poursuivi un BTS en génie civil. Il a commencé sa carrière en tant que conducteur de travaux à Argenteuil, avant de gravir les échelons pour devenir chef d’équipe à Chartres, où il a travaillé jusqu'en 2018. Le Nord, sa terre d'origine, l'a rappelé, et c'est à La Bassée qu'il est revenu, pour travailler à Fleurbaix dans l'entreprise de Nathalie et Gilles. Là-bas, il a continué à exceller dans son domaine, d'abord en tant que conducteur de travaux pour l’étanchéité des toitures, et ensuite en tant que commercial, dans la société Browaeys Brame. Mais Florian, ce n'était pas seulement un homme de métier. C'était aussi un passionné de football. Il a fait vibrer les terrains sous les couleurs du club de Saint-Inglevert, guidé par son entraîneur François, puis sous celles de l'US Landrethun, où il a été encadré par Francky. Malheureusement, une blessure au genou l’a contraint à arrêter ce sport qu'il aimait tant. Mais son amour pour le football ne l'a jamais quitté : il suivait avec passion les matchs à la télévision, surtout ceux de l’Olympique de Marseille, dont il était un fervent supporter. Il aimait également regarder les Matchs de Lens, où l’ambiance dans les stades atteints des sommets, et dont il était admiratif, pour l’ambiance que les supporters pouvaient donnés. Il a même réalisé deux de ses rêves : visiter le stade Vélodrome de Marseille et le stade de France à Paris. Florian aimait aussi les moments de partage, autour de jeux de société ou lors de courses hippiques. Mais la plus grande joie de sa vie est arrivée en 2018, avec la naissance de sa fille Léonie. Ils étaient inséparables, liés par un amour et une complicité sans faille. Ensemble, ils partageaient des moments inoubliables : des balades à vélo, des séances de trottinette, des sorties à la piscine, au parc aquatique, au bowling, ou encore au cinéma. Léonie était la lumière de sa vie, et il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour elle. Florian, était avec grande fierté le parrain d’Ophélie, un parrain aimant et attentionné. Florian avait aussi un amour immense pour les animaux, en particulier pour son fidèle compagnon Ayow, un berger suisse. Ce chien, portant le nom d’un joueur de l’Olympique de Marseille, incarnait pour Florian à la fois la loyauté et l’attachement à ses passions. Aujourd'hui, nous disons au revoir à un fils, à un père dévoué, un frère aimant, un ami fidèle. Sa présence va terriblement vous manquer, mais son souvenir restera gravé dans vos cœurs.

Antoine de ST-EXUPERY - LE PETIT PRINCE ET LES ETOILES Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau… Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! Et quand tu seras consolé tu seras content de m’avoir connu.